Ça me manque l’amour

« Depuis longtemps j’ai voulu créer sur ce chant du cygne de Richard Strauss, mais l’omniprésence de la pièce « Serait-ce la mort ? » de Maurice Béjart, une œuvre sublime et éternelle à mes yeux, a accentué en moi l’idée de ne pas me sentir prêt. Cependant, un soir d’été, je l’ai entendu à nouveau à la radio et il m’a paru alors évident de travailler le quatrième lieder « Im abendrot » (au crépuscule) avec le JBA.

Quatre femmes qui se laissent séduire par le fruit défendu. L’espace deviendra un paradis perdu sur cette partition de Strauss. Là où l’éternité nous sera prohibée, l’Homme naîtra. »