Stabat Mater

Antonín Dvořák commence la composition de cette œuvre dès 1876 suite au décès de sa fille Josefa deux jours après sa naissance. Cette première version est pour quatre solistes, chœur et piano. Puis il perd ses deux autres enfants en 1877. Il reprend alors le manuscrit abandonné l’année précédente en y ajoutant trois mouvements et en l’orchestrant. Elle sera créée en 1880 à Prague puis la partition sera publiée en 1881 à Berlin grâce à Johannes Brahms, ami de Dvořák.
Très vite cette œuvre connaitra une audience internationale et permettra à son compositeur d’être reconnu en dehors des frontières de son pays. Détachée de la douleur intérieure et du chagrin personnel, la chorégraphie de la soirée se concentre sur l’espoir universel du réconfort. Les rituels et l’iconographie de la tradition chrétienne sont intégrés dans le flux du mouvement. Fábio Lopez choisit la version réduite pour piano et chœur, une approche plus intimiste, où Marie revoit des passages de son destin jusqu’à l’ouverture du royaume du paradis à l’esprit de Jésus.